À propos

Notre histoire d’amour avec les chefs ne date pas d’hier. L’amour de la bouffe, bien sûr, mais surtout des gens qui la créent. Pour nous, le terme “chef” désigne tous les artisans, qui par leur créativité et leur vision, revisitent notre façon de manger. Selon notre définition, un fermier ou un boucher peut être un chef. De même qu’un fêlé muni d’un couteau et obsédé par la température et la texture d’un omble chevalier est probablement aussi un chef. Nous ne sommes pas simplement des foodies mais également des groupies, à ceci près que nos rock stars s'éclatent dans la bouffe.

Personnellement, mon premier coup de foudre gastronomique a eu lieu chez le chef Nicolas Jongleux, propriétaire des « Caprices de Nicolas ». C’était en 1998 et j’étais étudiant à Montréal lorsque j’ai amené ma blonde à ce restaurant, pour célébrer notre premier anniversaire. Ce soir-là, j’ai effleuré brièvement un monde nouveau en périphérie du mien. Un monde fait de saveurs et de passion.

Dix années plus tard, ma blonde et moi sommes mariés et j’ai une belle carrière en informatique. Nous occupons un appartement du quartier de la petite Italie de Montréal, non loin de la Quincaillerie Dante spécialisée dans la vente des armes à feu et des articles de cuisine. La propriétaire, Madame Faita y donne également des cours de cuisine dans un petit logis adjacent au magasin. J’ai commencé par suivre un cours. L’expérience m’ayant plu, j’en ai pris un autre. Et encore un autre. Jusqu’au jour où j’ai suivi un cours sur le foie gras donné par le petit ami de la fille de la propriétaire, un certain M. Picard. C’était un sous-chef, un peu soupe au lait, bougonneux, arrogant et accessoirement un futur rock star de la cuisine québécoise. Sans le savoir à cette époque, j’avais rencontré deux des personnes les plus influentes de ma vie culinaire, Elena Faita-Vendittelli et Martin Picard.

J’ai passé les deux décennies suivantes à observer la scène culinaire montréalaise. J’ai notamment assisté à l’ascension de Martin et suivi ses aventures gastronomiques. Je me suis lié d’amitié avec lui et d’autres grands chefs. J’ai vu les projets de certains s’envoler et d’autres s’écraser violemment. En bon groupie que je suis, j’ai payé mes billets pour assister à leurs spectacles culinaires et j’ai regardé leur émission de télé. Jusqu’au jour où Martin Picard (qui d’autre?) m’a partagé sa frustration sur un aspect spécifique de son industrie. « Tu devrais bâtir de quoi pour nous aider avec ça.. » Je n’ai finalement jamais bâti « ça », mais j’y ai pensé et surtout je me suis demandé s’il n’y avait pas d’autres choses à bâtir.

Et nous voilà quelques années plus tard et nous bâtissons quelque chose. Un paquet de choses pour être exact. Chaque projet vise à améliorer un aspect du monde de la restauration en utilisant les toutes dernières technologies de l’information. Notre but est de rationaliser les opérations, réduire les frustrations et sauver temps et argent.

Cuisination n’est pas l’affaire d’un seul homme, mais d’une brigade de gens talentueux et de partenaires qui partagent la même vision et les mêmes passions. Nous sommes un groupe composé de spécialistes en affaire, en technologie et en communication. Si les chefs sont des rock stars, eh bien nous sommes leur roadies, pour leur tournée numérique.

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